Les lauréats 2021

Les lauréats 2021

DENTHOU Hélène

Je vis dans un agréable village au nord de Montpellier, non loin des sites superbes où j’ai situé mon roman. J’ai suivi des études de Lettres et enseigné de nombreuses années, ayant pour objectif de faire aimer les mots et la littérature. J’ai longtemps animé un atelier Théâtre avec mes élèves. J’ai deux grands fils, dont l’un est ingénieur et l’autre réalisateur de cinéma. Ma première passion est la lecture, je suis séduite par la justesse des scénarios et les personnages qui ont de la profondeur. J’aime intensément la nature dans toutes ses beautés et son mystère, ainsi que les Arts, en particulier la musique, la peinture et la sculpture. Le septième, aussi… Il m’a été dit que le roman que j’ai conçu est facilement adaptable au cinéma ! J’apprécie les voyages.  J’ai voulu écrire un livre que j’aimerais lire… Une histoire qui mette les rapports affectifs au centre de l’intrigue, sans mièvrerie, qui soit réaliste, cohérente, tout en étant forte – avec des touches de fantaisie. Des personnages qui permettent une analyse psychologique fouillée. Un village – Saint Jean de Buèges – perdu au cœur d’une région pleine de contrastes et de véhémence au pied des Cévennes. Cherchant  un thème peu traité en littérature, j’ai pensé au lien fusionnel qui unit parfois une mère à sa fille, et il m’a paru intéressant d’en pousser les effets jusqu’à l’extrême, jusqu’à faire de cette relation absolue une force capable de survivre à la mort.


FEVE Jean-Philippe

Je m’appelle Jean-Philippe Fève. Je suis né à bourges en 1959 et dès mon plus jeune âge, j’étais déjà sous l’emprise des lettres car, à en croire ma mère, j’ai prononcé mes premiers mots avant de faire mes premiers pas.

Après quelques tâtonnements dans mes études, j’ai opté pour la carrière d’instituteur spécialisé, c’est-à-dire un enseignement s’adressant à des enfants aux profils atypiques (situation de handicap, difficulté sociale, …). Après quelques formations supplémentaires, je suis rapidement devenu directeur d’établissements médico-sociaux, fonction que j’ai exercée pendant vingt-cinq ans.

Tout jeune retraité, je vis dans un petit village du Brionnais, région assez vallonnée de bocages située dans le sud de la Bourgogne où sont élevées les fameuses vaches charolaises.

J’aime lire, écrire et sculpter le bois qui sont des activités très liées dans mon esprit et, quelque part, en lien les unes avec les autres. J’aime la montagne, me promener dans la campagne avec mes chiens, et aussi faire du ski. J’aime également le saucisson et le fromage de chèvre en buvant un verre de vin de Bourgogne, rouge ou blanc.

J’ai le sentiment d’écrire depuis toujours, c’est-à-dire depuis mes 15 ou 16 ans, selon une alternance de périodes d’écriture très productives et des périodes de calme plat. Les histoires que j’écris semblent se construire toutes seules dans ma tête. L’origine peut en être un souvenir, un rêve, une anecdote, une expérience professionnelle, mais parfois, je ne sais pas du tout où je vais les chercher. J’ai écrit des poésies, de nombreuses nouvelles et je viens de terminer un roman. La diffusion de mes textes est pour le moment plutôt confidentielle, réservée à mes proches et amis. J’ai déjà participé à un concours de nouvelles en 2009 (concours « Plumes à connaître » à Metz) où j’ai eu le deuxième prix pour ma nouvelle « Jours de pluie ».

Un de mes plus grands plaisirs est d’écrire confortablement installé dans un fauteuil, devant le feu, une musique de jazz en léger fond sonore, une boisson à portée de main, les chiens couchés sur le tapis, le visage de mon épouse sous la lampe. Un summum du luxe, du calme et de la volupté…


FLAMENT Thu

Née le 6 octobre 1949
De nationalité française
Ingénieure informaticienne retraitée de l’Education Nationale
Activités littéraires : Auteur de
1 – « Les fantômes du crépuscule », roman paru en 2004 aux Editions Olizane à Genève. Médaillé d’or de l’Académie Européenne des Arts ( devenue EUPL European Union Prize for Literature).
1er prix du roman de l’Ecole de la Loire.
2 – « Le visage des horizons lointains », scénario long métrage sélectionné à la criée au festival de Bourges en 2007
3 – « Le chant de l’apsara », roman paru aux Editions du Rocher en mars 2008.
Grand prix du Conseil Général de Loir et Cher.
Prix du « Récit de l’Ailleurs » de l’Archipel Saint Pierre et Miquelon

En dédicace au salon du livre de Paris 2009.

4 – « Mosaïques – Le Melting Band », roman autoédité en juillet 2018.
5 – « La voix des Dérisoire », roman autoédité en 2020.

Activités artistiques : sculpteur sociétaire de la Nationale des Beaux Arts (SNBA)

Prix de sculpture de la Société Nationale des Beaux-Arts ;
Grand Prix International AEA 2001 et Médaille de vermeil de l’Académie Européenne des Arts ;
Médaille d’argent Arts – Sciences – Lettres
Médaille des Arts de la Fédération Nationale de la Culture Française ;
Médaille de vermeil de l’Académie Internationale de Lutèce.


GARES Sylvie

a enseigné les Lettres Classiques et publié plusieurs recueils de poèmes : Ecripostures de yoga, 

L’eau du soleil entre les arbres, Journal de la Nuit, Poèmes à feuilles persistantes… 

Elle fut lauréate en 1994 du Prix de la Découverte Poétique Simone de Carfort (Fondation de France) et depuis 2011, membre du jury de ce prix.


KORZIN Catherine

Catherine KORZIN, née de nationalité Française à Bayonne le 21 août 1948, a pris sa retraite à Anglet en Pays Basque après une carrière d’Infirmière Diplômée d’Etat qui lui a permis d’exercer sa profession en Charente, cabinet libéral à Villebois-Lavalette, puis en médecine du travail au sein de SONY France à Bayonne, et enfin, auprès de l’Etablissement Français du Sang de Bordeaux et Nouvelle Aquitaine.
En 1984, sa rencontre et son amitié avec France Clidat, pianiste concertiste internationale et professeur à l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot de Paris fut déterminante dans sa recherche artistique et son travail.
Après des cours d’Arts Plastiques en Sorbonne, ce sont peinture et lettres qui l’ont amenée à révéler ses talents couronnés de nombreux prix nationaux et internationaux lors des salons de peinture ou des concours littéraires auxquels ses oeuvres ont été présentées. Ainsi, la Société Académique Arts-Sciences et Lettres de Paris lui a décerné le Diplôme de Médaille d’Argent en 1991 pour l’ensemble de son œuvre picturale, ou, en littérature les prix remarqués sur Pau (Numérique 64) ou Bordeaux (Société des Ecrivains des Provinces Françaises) et aujourd’hui, le Prix de la Ville de Saint-Orens de Gameville pour son recueil de poésie : Saisons, Eléments et autres Têtes Composées.
Enfin, ayant largement contribué aux travaux relatifs à des documents d’étude envers l’Ordre du Carmel Francophone, ses derniers écrits ont porté sur des aspects méconnus de la vie de Sainte Thérèse d’Avila en attente d’édition en Espagne (Thérèse Médecin des Corps et des Âmes et le Bestaire de Sainte Thérèse d’Avila).


LEVIGNY Dominique

J’ai vécu l’essentiel de mon enfance en pension chez les pères Salésiens, puis chez les Jésuites. J’ai suivi un enseignement de lettres classiques.

Ma carrière de cadre supérieur de la Fonction Publique, dans les domaines juridiques et fiscaux, m’a permis de découvrir et de vivre dans plusieurs régions au gré de mutations successives.

Marié, père de trois enfants et retraité depuis fin 2015, j’ai résidé plusieurs années au cœur de la forêt landaise avant de m’établir récemment en Lorraine avec mon épouse.

Je me suis épris, très jeune, de lecture et d’écriture, extraordinaires exutoires à ma douloureuse condition de pensionnaire. Elles me conféraient le pouvoir magique de m’évader et de créer un univers fantastique me permettant d’échapper au joug difficilement tolérable d’une discipline spartiate.

Depuis ces dernières années, enfin libre de toute contrainte professionnelle, je peux mettre à profit mon temps, désormais libre de retraité, pour me consacrer à l’écriture.


POUPLIN Fabrice

Originaire de Picardie, j’ai passé mon enfance dans la ville qui a vu naître officiellement la langue française en 1539, Villers-Cotterêts. Elle a également accueilli en d’autres temps le grandissime Alexandre Dumas. Je n’imaginais pas à cette époque prendre la plume un jour pour écrire un livre. Influencé par des professeurs de Français passionnants, j’ai petit à petit pris goût à la littérature et plus généralement à l’art. C’est pendant cette période que l’idée d’écrire à commencer à germer timidement. Après un bac L avec option cinéma au Lycée François Truffaut de Beauvais, j’ai intégré l’Université de Picardie Jules Verne (encore un écrivain) à Amiens pour décrocher une licence de Lettres qui m’a ouvert les portes de l’enseignement. Entre temps, je me passionne pour la guitare et je commence à évoluer dans différents groupes de musique. Je fais mes premières armes littéraires sur des paroles de chansons et m’essaie à l’écriture poétique, textes qui pour beaucoup sont restés dans mes tiroirs. Peut-être demanderont-ils à en sortir un jour ?


QUENTIN Marie-Christine

Née d’une mère Bretonne et d’un père Normand, je vis à Alençon dans l’Orne où je suis toute jeune retraitée depuis cette année. Passionnée de lecture dès mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé écrire « pour le plaisir de jouer avec les mots ». Dans un petit carnet qui ne me quitte jamais, je déverse pêle-mêle pensées, impressions, toutes ces graines d’idées que je laisse germer avant de les reprendre un peu plus tard. Mes nouvelles naissent de mes rencontres, de mes voyages. Elles disent le monde tel qu’il est aujourd’hui. Avec ses bleus, son intranquilité, mais aussi avec ses espoirs, et la force de son humanité.

Lauréate de nombreux concours depuis 2008, j’ai l’immense plaisir de voir mes textes publiés dans 4 recueils parus aux Editions L’Harmattan :

  • Des bleus au ciel                                            paru en mai 2015
  • A fleur de sel                                                  paru en septembre 2016
  • La petite voix et autres résonances                paru en octobre 2018
  • Inflexions                                                        paru en mai 2020

Passionnée par « la Nouvelle », j’interviens chaque fois que j’en ai l’occasion, pour présenter ce genre littéraire trop méconnu à mes yeux, comme dans les médiathèques de mon département, les écoles, ou encore récemment à la Prison Centrale d’Alençon. En 2016, je suis devenue animatrice de la collection « Nouvelles nouvelles » dédiée à la nouvelle, et créée à ma demande au sein des éditions L’Harmattan.

 2002, premiers postes de professeur de lettres en lycée et grand déménagement, direction le sud-ouest : Toulouse. Découverte de la culture occitane et coup de foudre pour la ville rose. J’enchaine les remplacements dans les établissements de la région et me destine à embrasser pour de bon la carrière de professeur. Mais, en 2003, on me propose un poste de régisseur  pour un film qui se tourne en été à Albi, Jaurès, Naissance d’un géant. Le monde du cinéma me plait, l’effervescence des tournages, la magie du plateau, l’envers du décor, les conversations avec Philippe Torreton… Je décide de faire une pause et deviens intermittent du spectacle. Je travaille sur des téléfilms, un long métrage de Michel Boujenah, quelques pubs aussi. Je deviens papa pour la première fois en 2005 d’Augustine ( le nom de la mère de Marcel Pagnol ) et plus question de m’absenter pendant des semaines pour les tournages. Je reprends ainsi le chemin de l’école après une parenthèse de deux ans.

            En  2009, c’est Edmond Rostand et son Cyrano qui nous inspirent le prénom de notre seconde fille, Roxane. La littérature est toujours là, quelque part, à rythmer ma vie, à y laisser son empreinte. La musique continue aussi dans le groupe pop-rock The Stucks.

Il me faudra du temps, de la réflexion et un peu de patience avant d’assouvir un rêve d’enfant, celui d’écrire un roman. Après deux ans et demi de travail la première œuvre voit le jour : De Bouts de vent est publié en septembre 2020 aux éditions Maïa. Elle raconte plusieurs histoires : Celle d’Antoine sur les traces d’un père qu’il n’a jamais connu  et celle de sa mère, Pénélope, qui s’engage dans les mouvements féministes en 1969 et qui rencontre un homme. Entre ces deux époques, une absence et un silence vertigineux.

            Le roman reçoit en mars 2021 le deuxième prix du roman au concours Les Arts littéraires de Saint-Orens. Je remercie infiniment l’ALCA 31 pour cette récompense et plus largement pour son engagement à faire vivre la culture dans notre belle région.


REYDELLET Guy

Je suis né le 15 juillet 1963 à Grasse (06), capitale mondiale des fleurs et des parfums. A l’inverse des professionnels de la parfumerie, je suis né à Grasse et le serai toujours. Les « nez » à Grasse prendront, un jour, leur retraite.   Il est un parfum tenace qui accompagne mes jours, celui de la belle enfance insouciante dans les Alpes-Maritimes.

Fils de restaurateurs accueillis en 1974 par Montauban, j’ai souvent exploré les recoins du quartier Villenouvelle.

Collégien puis lycéen à St Théodard, judoka au Dojo montalbanais, caporal en compagnie de combat à Castelsarrasin, étudiant à l’université du Mirail puis normalien en Tarn-et-Garonne dans la dernière promotion recrutée sur baccalauréat, footballeur (latéral gauche) à Albefeuille Lagarde et maître d’école à Fernand Balès (rue Bêche en » ancienne école « ). C’est l’écriture d’une vie sur laquelle je me retourne déjà, parvenu à la quarantaine.

Point de bibliographie abondante pour étoffer ma carte de visite mais une écriture présente en publications régulières dans la revue Vent d’Autan Poétique, bulletin trimestriel de la Délégation Midi-Pyrénées de la Société des Poètes et Artistes de France. Cette association de Montech m’a donné l’occasion de sortir mes poèmes du tiroir (depuis 1994).

Des articles de football pour le blog de l’équipe de vétérans des « Poivre et Sel » d’Albefeuille Lagarde (sous le pseudonyme d’Alain FEAUSSURE) fortifient aussi mon poignet.

Enfin la création d’un personnage, Gaston Binvéria, artisan blaguier qui propose du calembour d’échoppe et de la blague de proximité permet d’aborder d’autres genres littéraires (histoire drôle…)

Toutes ces écritures pour tirer la langue dans tous les sens et peut-être un jour devenir ce poète, issu du tiroir, enfin vêtu du tissu du terroir.


RODIE Marie-Pierre

Originaire de Toulouse, Marie-Pierre Roudié a travaillé en tant que médiatrice puis en tant que responsable d’un centre social au sein d’associations toulousaines.

C’est après un déménagement au Pays-Basque, avec son mari et ses trois enfants, qu’elle prend le temps d’écrire, puisant son inspiration dans les émotions humaines qu’elle a pu observer au fil de ses rencontres.


SCHOULL Christian

14 février 1942 : naissance à Lescar (alors Basses-Pyrénées).

Baccalauréat littéraire à 16 ans.

Hypokhâgne et Khâgne lycée Montaigne à Bordeaux.

Études d’histoire et de géographie faculté des Lettres de Bordeaux.

1967 : agrégation d’histoire.

1967-1969 : assistant d’histoire à l’Université Laval (Québec) au titre de la coopération.

1969-1976 : assistant d’histoire contemporaine Université Bordeaux III.

1976-2002 : Professeur de lycée.

2002 : retraité et retiré à la campagne, ce qui lui permet de se consacrer à la poésie.

4 recueils publiés :

  • Séismes de vie
  • Œnochoé
  • Des rochers au rivage
  • De braise et de feu

De nombreux prix, dont un en 2020 : premier prix au concours international d’Arts et Lettres de France (poésie libérée).


THIBAUD Jean-Claude

Né en septembre 38 région parisienne. Etudes secondaires Lycée Michelet à Vanves.

J’ai commencé à écrire (résilience) vers 15 ans. Vers l’âge de 55 ans, étant patron d’une petite entreprise en Bretagne, mon siège a été victime d’un cambriolage, dans lequel j’ai perdu l’ordinateur : toutes mes écritures depuis l’adolescence ont ainsi disparu… Je n’ai recommencé à écrire qu’en 1996, débutant par une nouvelle (50 ou 60 en tout, à l’heure actuelle) : « Grand-père » remarquée et admirée par Jean Piat, que j’ai eu la chance de rencontrer à Paris.

J’ai attendu jusqu’à 2005, environ, pour entamer ma première pièce, « Un dernier bol de soupe à Auschwitz » : félicitations venues de Mme Simone Veil, Piat et d’autres aussi (elle a été concédée – les droits – au Mémorial de la Shoah à Paris, il y a 2 ans); par la suite j’ai aussi écrit « La Brûlure » d’après Stig Dagerman.

En 2013 l’une de mes 4 pièces-récital, dont « Sur un sentier broussailleux » a fait l’objet d’une « présentation-spectacle-lue-plus ou moins jouée sur scène. »

Je vis à Dublin depuis 98 et je cumule les activités sur tous les plans : aquarelles, puzzles, soirées musicales dans un club d’art (50 soirées étalées sur 6 années) et enfin présentations de Zoom.us pour des groupes.

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